Spécialités: Autres (cryothérapie, radiofréquence, homéopathie,...) - Type: Carcinome hépatocellulaire.
Essai clos aux inclusions

LIPIOAMIO : Essai de phase 2 randomisé évaluant l'efficacité d'une chimioembolisation par la doxorubicine associée au Curaspon® et au Lipiodol®, avec ou sans amiodarone, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'évaluer l'efficacité et la tolérance de l'amiodarone (Cordarone®) pour la réalisation d'une chimioembolisation chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes qui ne diffèreront que par l'administration ou non d'amiodarone au cours de la chimioembolisation. Dans le premier groupe, la chimioembolisation se fera par injection lente de 15 à 20 min dans l'artère hépatique au cours d'une artériographie, de doxorubicine (Adriblastine®), de Lipiodol® (substance qui va favoriser l'accumulation de la doxorubicine dans la tumeur), de Curaspon® qui assurera une occlusion temporaire de l'artère (embolisation) ainsi que d'amiodarone. Dans le deuxième groupe, la chimioembolisation se fera sans amiodarone. Les patients recevront 4 cures espacées de 6 semaines, en absence de progression de la maladie ou de mauvaise tolérance. Pour les patients répondeurs au traitement, 4 cures supplémentaires pourront être administrées. Pour les patients du deuxième groupe en rechute, une chimioembolisation avec amiodarone pourra être proposée. Après la fin du traitement, les patients seront revus tous les 4 mois pour une évaluation clinique et pour la réalisation d'une IRM.

Essai clos aux inclusions

AP-HP ARMCENVIN : Essai randomisé comparant l'efficacité de 2 techniques de radiofréquence multipolaire, une radiofréquence standard intra-tumorale ou une radiofréquence extra-tumorale (no touch), chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité de deux techniques de radiofréquence, les sondes étant positionnées à l’intérieur de la tumeur ou autour de la tumeur « no touch », chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une séance de radiofréquence standard, les sondes seront placées à l’intérieur de la tumeur. L’intervention aura lieu sous anesthésie générale. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier, mais les sondes de radiofréquence seront placées autour de la tumeur et non dedans. Les patients des deux groupes pourront avoir une nouvelle procédure de radiofréquence, pour le traitement d'un éventuel reliquat tumoral jugé accessible à ce traitement. La nouvelle procédure aura lieu dans les trente jours suivant l'évaluation du traitement par tomodensitométrie ou IRM et suivant la même technique : classique ou "no touch". Un traitement complet pourra ainsi comprendre de un à trois procédures de radiofréquences espacées d'un mois à chaque fois. A l’issue du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois pendant deux ans.

Essai clos aux inclusions